miércoles, 3 de febrero de 2016

Art pictural au XVIème siècle

Alors aujourd’hui c’est un article un peu particulier mais son sujet a déjà été traité de nombreuses fois. En effet, qui ne connait pas les célèbres peintres italiens de la Renaissance tels que Da Vinci ou Michel-Ange?
Sincèrement, je ne pouvais pas vous parler du XVIeme siècle sans aborder l’art pictural italien. Mais justement, je ne parlerai pas des prouesses artistiques que ces artistes ont réalisés, mon but est tout autre : je souhaite vous révéler les détails cachés que renferment les oeuvres des plus grands peintres de l’Histoire, qui ont su, à travers leurs créations, représenter leur valeurs et leurs idées nouvelles.

Il y a milles et unes oeuvres à aborder mais je préférais vous parler d’une seule qui est pour moi la plus audacieuse car c’est au sein même de l’Eglise, que l’artiste a eu le courage de peindre selon ses idées, sans se préoccuper qu’elles soient acceptée ou non par les dogmes catholiques.
Et oui, c’est de Michelangelo Buonarroti que je vais vous parler. Dit Michel-Ange, il fut choisi par le Pape Jules II pour peindre l’immense fresque du plafond de la Chapelle Sixtine au Vatican. La réalisation du plafond dura de 1508 à 1512. En 1536, le Pape Paul III commande cette fois ci à Michel-Ange de peindre Le Jugement Dernier sur le mur de l’autel, que le peintre terminera en 1541.

Voici donc la peinture “Le jugement dernier” de Michel-Ange.


Son aspect est certes très religieux, mais à travers certaines scènes, le peintre a usé de l’entière liberté que lui offrait le pape pour faire passer ses idées ou rendre son oeuvre un peu moins sacrée.

Tout d’abord, l’un des traits révélateurs de sa volonté de désacralisation est le nu casi constant. Le nu qui dévoile aussi complêtement les parties génitales, vous savez, ces choses qui à l’époque n’étaient considérés comme être seulement la marque de la bestialité et la bassesse de l’Homme ? Et bien Michel-Ange a osé laisser les hommes et les saints totalement dépourvues de pudité et ceci sera  justement extrêmement critiqué depuis le début.

Notamment avec la figure de la damnation (en bas à droite du tableau), il ose l’impensable en peignant un démon qui attrape les parties génitales d’un homme pour l’emmener aux Enfers.


Bon, et pour cette seconde image, qu’est ce qu’il peut bien y avoir de provoquant ?
Casiment rien car la censure est justement passée par là!


A l’origine, Michel-Ange avait peint la suggestion d’une étreinte sodomite de Saint Blaise avec Sainte Catherine. La censure a donc habillée entièrement la sainte et a fait tourné le visage de Blaise. Mais la copie de Marcello Venusti nous montre bien quelle position scandaleuse avait été peinte à l’origine par Michel-Ange.


Aussi, à un endroit du tableau, Michel-Ange a représenté son ennemi Biagio Da Cesena qui appelait à la censure et qui voulait détruire sa réputation, en le mettant en scène par le personnage de Minos attaqué par un serpent. et je sais si vous l’avez déjà remarqué mais une fois encore, ce sont les parties génitales qui recele toute la critique, car elles sont mordues par le serpent.


Dans le centre droit du tableau, le peintre se serait aussi représenté lui-même dans la peau de St Barthélémy écorché pour peut-être symboliser l’état psychologique dans lequel il se trouvait en peignant le Jugement Dernier. Quelle figure repoussante, non ?... Quelle que soit la raison de son ressentiment, bien que l’on suppose qu’il soit du à la profusion de critiques dès le début des travaux, l’artiste a aussi voulu se représenter de cette manière pour montrer son désaccord et sa perdition face à tous ces dogmes, toutes ces choses contraires au progrès et à la raison que l’Eglise prône comme vérité absolue.


Pour parler un peu de cette censure picturale, elle a eu lieu à cause de la lettre rendue publique en 1547 écrite par Biagio da Cesena qui, par ressentiment personnel, dénonce le caractère hérétique de la fresque tout en évoquant les relations immorales de l’artiste avec des jeunes. cela failli eu pour conséquence la destruction complète du chef-d’oeuvre.
L'artiste, accusé d'immoralité et d'obscénité verra cependant son oeuvre sauvé car l'affaire est amenée devant le pape, qui répond que sa juridiction ne s’étend pas jusqu’à l’Enfer, et que ce faisant, la fresque doit rester.

L’ironie du sort voulu que ce soit le très bon ami de Michel-Ange, l'artiste Daniele da Volterra, qui du recouvrir d’un voile les organes génitaux de chaque personnage.

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