Je vais continuer la chronologie et vous faires un bref résumé sur le XVIIème siècle pour ensuite aborder le XVIIIème.
Les humanistes depuis le début de la Renaissance sont attachés aux écrits des maîtres anciens mais au fil des siècles, ils mettent en place une véritable révolution culturelle : la soif d'innovation à portée économique se répercute au niveau de la mécanisation du monde, notamment au XVIIème siècle.
En pensant à cette mécanisation du monde, on pense tout de suite à l'imagination de Vinci, qui conçoit des machines de siège, des fontaines avec leurs pompes et des machinations théâtrales avec tous ses croquis très connus.
On peut aussi penser aussi à Galilée, avec sa lunette astronomique:
Le texte de Galilée, Le messager des étoiles, est le récit de la découverte des étoiles de la voie lactée, du relief lunaire et des satellites de Jupiter au moyen d'une lunette astronomique. En l'utilisant, il va découvrir un nouveau monde : il s'agit grâce à la constitution de nouveaux faits de bousculer la cosmologie traditionnelle et justement ces observations sont pour lui des confirmations de la théorie Copernicienne sur le mouvement de la Terre.
Mais le XVIIème siècle est le théatre des révolutions scientifiques et philosophiques de l’illustre Descartes (dont j’ai déjà parlé précédemment car il se positionne entre le XVIème et le XVIIème). La philosophie de Descartes est une philosophie du contentement et le contentement réside dans la conscience et la pratique de la liberté par et pour tous les hommes. La liberté est vue comme une conquête qui pousse l'homme à toujours parfaire sa connaissance. Et c'est là ce qui constitue le bon usage du libre arbitre. Ce problème de la liberté a deux facettes : les rapports de la liberté à Dieu et les rapports de la liberté aux connaissance. Il s'agit de savoir si cette liberté est possible, et en quel sens? Descartes pense que c’est à travers le doute que la liberté advient.
De plus, au niveau scientifique, Galilée disait que la nature est écrite en langage mathématique, et Descartes impose aussi la science mathématique comme la science qui doit informer et réguler désormais le savoir.
C'est la controverse scientifique qui est au centre de ce siècle où sont inextricablement mélangées des questions théologiques, religieuses, philosophiques, politiques, sociales et scientifiques.
La dessus arrive le XVIIIème siècle. Les 3 mots d’ordre sont raison, tolérance, humanité mais des oppositions fondamentales s’entrechoquent dans la société de l'époque entre la foi et la raison. Une figure humaine apparait, celle du philosophe, une sorte d'intellectuel engagé, en qui se résume l'idéal des Lumières.
Le vrai philosophe est considéré comme étant un honnête homme qui agit en tout par raison, possédant un esprit de réflexion et de justesse,ainsi que des qualités sociales.
Ce siècle est une période d'idées nouvelles mais ces idées n’ont pu se répandre que parce qu’à la mort de Louis XIV, en 1715, il y a eu un affaiblissement de l'autorité, ce qui provoqua une importante évolution des moeurs.
Tout ce siècle se centre sur la raison, cette faculté, dont parlait déjà le XVIIème siècle de Descartes prend une signification nouvelle. On y ajoute l'esprit critique, dont le droit de regard s'étend désormais à tous les domaines, en vue de construire un monde éclairé. C’est-à-dire que Dieu et le Roi deviennent des sujets comme les autres.
La lutte philosophique ne s'est pas livrée seulement entre les philosophes et le pouvoir, mais, à l'occasion, entre les philosophes eux-mêmes.
La vie de société propre au siècle des Lumières s'épanouit principalement dans les salons, les cafés, les clubs.
Peinture représentant la lecture de la tragédie de l’orphelin de la Chine, de Voltaire |
Ce sont dans ces salons que les femmes arrivent à faire leur place et parler avec égalité avec les plus grands hommes. Tous et toutes sont animés par un même but : diffuser les Lumières, lutter contre l'obscurantisme. Cet obscurantisme est dans tous les domaines, politique, artistique, mais aussi économique.
Les cafés étaient des endroits plus ouverts, alors que les clubs sont justement très restreints et sont surtout concentrés sur la politique.
De nombreux philosophes tels que Voltaire, Diderot, Rousseau ont fait partie de ce mouvement, se sont retrouvés dans ses endroits de vie en société et la grande oeuvre que ce siècle a laissé est L’Encyclopédie. Mais je vous en parlerai plus en détail de tout cela dans les prochains articles !
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